IV
AU
MARONI
Le « Bourail » guyanais. — Promenade en ville. — Échec de la colonisation pénale. — Mariages arabes. — Réformes possibles.
Le Maroni, qui sépare la Guyane française de la Guyane hollandaise, a deux kilomètres de largeur moyenne et son chenal pourrait recevoir des cuirassés de premier rang. Auprès de lui, le Tibre et la Seine auraient l'air de ruisseaux. C'est un roi parmi les fleuves, un roi sauvage, mais d'aspect imposant : sur ses deux rives, des palétuviers tortueux et courbés ont l'attitude de vieux courtisans faisant éternellement la haie.