Après le bagne !

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LE RETOUR !

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comme tous ceux où se réfugient les demi-for­ tunés. Lorsqu'on nous eut installés et que nous fû­ mes demeurés seuls en l'odieuse chambre à voyageurs qui nous avait été départie, je m'ap­ prochai de ma compagne de quelques mois et lui parlai avec douceur. — Le moment est venu de nous séparer... Quelle que soit l'affection que je vous ai portée ainsi qu'à la petite Maria, je ne pouvais oublier une autre femme et son enfant, qui sans doute m'attend au pays, toute anxieuse de mon retour. Loyalement, je vous avais dit déjà que nous devrions nous quitter en France... Mais, si notre liaison ne peut se continuer, croyez bien que je n'oublierai jamais que vous avez été pour moi, dans l'exil, une amie bien dévouée. Elle n'avait pu retenir ses larmes, et elle san­ glotait, le visage perdu dans son mouchoir. Apeurée, Maria s'était réfugiée contre elle, ne comprenant point la cause du chagrin de sa maman. J'essayai en vain de la consoler. Brusquement, elle essuya ses yeux et prenant une résolution subite : — Vous avez raison, me dit-elle, et je n'ai


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