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APRÈS LE BAGNE !
En dépit de cette triste perspective, elle con sentit à partager m o n existence. La présence de la petite Maria semblait, sur tout, nous attirer l'un vers l'autre. Elle était si aimante, si délicieusement jolie! Parfois, gentiment, elle m'appelait « son petit père » et j ' e n demeurais tout ému. Son amour avait contribué de beaucoup à me faire oublier mes projets de départ, à éteindre ma soif de vengeance et je songeais que bien faibles, bien impuissants sont les châtiments infligés par les lois, qui ne réussissent point à empêcher ce qu'aurait prévenu la caresse d'une enfant !...