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APRÈS LE BAGNE!
Je suis heureux de pouvoir remercier publi quement en ce livre tous ceux qui à cette époque plaidèrent en ma faveur. Je dois à leur loyauté ou à leur amitié d'avoir évité près de quatre années de séjour à la Guyane. En dépit de leurs efforts, commencés avant même que je fusse libéré, ce ne fut que le 2 janvier 1900 que les autorités décidèrent de me rappeler de l'exil et je ne reçus qu'en mars notification de la mesure dont je bénéficiais, c'est-à-dire environ quatorze mois après ma sortie du pénitencier.