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pour la cause royale. Bientôt poursuivi par la police consulaire, obligé de se cacher pendant un certain temps et m ê m e de se réfugier à Bilbao, le département de la Nièvre lui fut enfin assi gné c o m m e résidence, et il y fut tenu en sur veillance jusqu'en 1814. Larue fut alors créé chevalier de la Légion d'honneur par le gou vernement de la Restauration qui lui devait bien cela. E n 1816, il fut n o m m é chevalier de SaintLouis, et conservateur des Archives de France, en remplacement de D a u n o u , et garda cet e m ploi jusqu'à la révolution de juillet 1830, que suivit de près sa mort. Il mourut dans les pre miers jours d'août 1830. Il était officier de la Légion d'honneur depuis 1824. à l'ambassade d u duc de R a g u s e en Russie, et, en comme
vice-gouverneur
pereur d o m
1831, e n v o y é
à la Martinique. Aide de c a m p de l'em
Pedro, en Portugal, dans
expédition qui aboutit au
la brillante et aventureuse
renversement de d o m
Miguel et à la
restauration de d o n a Maria, il reçut trois blessures au cette c a m p a g n e
cours de
(1832-1833) ; il c o m m a n d a i t le bataillon français
devant Porto. E n 1834, il épousa la comtesse de Subserra, et cette union le fixa définitivement en Portugal. O n sait q u e le baron H y d e d e Neuville ayant plus q u e tout autre contribué par son attitude à sauver la couronne d u Portugal, lors des é v é n e m e n t s de 1824, avait été fait c o m t e de B e m p o s t a par le roi Jean V I ; il obtint aisément q u e ce titre fût transféré à son neveu, lequel, en récompense de ses propres services, fut bientôt créé marquis de Bemposta-Subserra, et devint enfin grand maître des cérémonies à la cour de Lisbonne. Il y m o u r u t en 1871. S afille,la marquise de Rio-Maïor, v e u v e d'Antonio de Saldanha, marquis d e Rio-Maïor, pair d u
r o y a u m e et chef d'une
des
plus
illustres maisons d u Portugal, est actuellement d a m e d'honneur de la reine, et reste la seule descendante d u chevalier de Larue. L'autre fils d u chevalier, Jean-Baptiste-Armand de Larue de Villeret, né en 1804, consul de France en A m é r i q u e et en Portugal, est m o r t en 1875 sans laisser d'héritiers.