Jésuites

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INTRODUCTION

XXIX

que cette grâce produisit sa conversion et, par celle-ci, amena la possibilité pour moi de suivre L'appel de Dieu. Voilà comment, le 29 octobre 1853, j'ouvrais la fenêtre de mon dortoir de novice, à Issenheim, devant la vue splendide du ballon de Guebwilleret des sommets des Vosges qui commençaient à se ouater de neige. Comment mon père, qui ne m'avait mis à Brugelette que pour l'année de ma première communion, m'y avait-il laissé sept ans ? La réponse est simple : Il examina de plus près les collèges royaux de Paris et conclut que l'éducation n'y était pas ce qu'il souhaitait pour son fils, depuis que la grâce de Dieu éclairai ! son cœur. Lue fois arrivé au noviciat, dix à douze jours s'écoulèrent

d'abord. qu'on appelle la première

probation : avant de m admettre à la seconde, plus proprement le noviciat, on m'envoya successivement chez quatre des principaux Pères de la maison. Chacun d'eux devait me poser les questions que cite le P. de Ravignan dans son admirable livre, de l'Existence

et de l'Institut des Jésuites (10 édition, e

page 53 à 55), entre autres celles-ci : « Êtes-vous résolu d'obéir aux supérieurs qui tiennent pour vous la place de Dieu, en toutes les choses où vous ne jugeriez pas la conscience blessée par le péché, même le moindre péché véniel ?


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