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BILLAUD
VARENNE.
ce qui se passe dans le mien, souhaits ardents pour votre santé, souhaits sincères pour votre bonheur, voilà les principales impulsions
de
mon âme. Daignez, ma chère maman, en agréer l'hommage que ma lettre est heureuse de pouvoir vous les porter! Si j'étais à sa place, j e joindrais à mon
hommage
les plus
tendres
embrassements, et vous verriez qu'une mère, aussi sensible que vous, pourrait se reconnaître dans son ouvrage. »
La profession d'avocat fournissait à Billaud Varenne le complément indispensable de sa pension, pour l'entretien de son ménage.
Se
contentant alors de peu, il ne pouvait manquer d'être heureux, et il l'était en effet ; ce qui c o m blait surtout ses vœux, c'était son indépendance absolue dans sa nouvelle position sociale, sa profession lui permettant de continuer,
sans
contrainte, les études, qu'il avait commencées avec passion depuis longtemps, sur les réformes à introduire dans la constitution
du clergé,
dans le droit public, dans les administrations