Mémoires inédits et correspondance sur Billaud Varenne et Collot d'Herbois

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BILLAUD VARENNE.

heure, pour

avoir le temps d'en

réparer le

désastre. Comme j e l'avais pressenti, c'est une analogie de malheurs qui nous a rassemblés dans cette contrée ; du moins, puisqu'elle vous a mis à portée de connaître les hommes, n'en appréciez-vous que mieux une âme honnête et qui n'aspire qu'à savourer les doux charmes d'un sincère attachement. « Comment avez-vous pu, mon bon ami, me recommander de ne pas oublier l'habitant des Alpes ? Est-il un j o u r , est-il une heure dans la journée sans que j e songe à l u i ? Que vous êtes heureux que j e vous sache

si occupé;

autrement, ne pouvant me lasser de m'entretenir avec vous, vous recevriez encore aujourd'hui de moi quelques

volumes. Suivant la

permission que vous m'avez d o n n é e , vous ne recevrez point la cassette par cette occasion, parce que j e désire lire les ouvrages de notre ami commun, M. Bourrit, avec toute l'attention qu'ils méritent...

« BlLLAUD V A R E N N E .

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