226
BILLAUD VARENNE.
heure, pour
avoir le temps d'en
réparer le
désastre. Comme j e l'avais pressenti, c'est une analogie de malheurs qui nous a rassemblés dans cette contrée ; du moins, puisqu'elle vous a mis à portée de connaître les hommes, n'en appréciez-vous que mieux une âme honnête et qui n'aspire qu'à savourer les doux charmes d'un sincère attachement. « Comment avez-vous pu, mon bon ami, me recommander de ne pas oublier l'habitant des Alpes ? Est-il un j o u r , est-il une heure dans la journée sans que j e songe à l u i ? Que vous êtes heureux que j e vous sache
si occupé;
autrement, ne pouvant me lasser de m'entretenir avec vous, vous recevriez encore aujourd'hui de moi quelques
volumes. Suivant la
permission que vous m'avez d o n n é e , vous ne recevrez point la cassette par cette occasion, parce que j e désire lire les ouvrages de notre ami commun, M. Bourrit, avec toute l'attention qu'ils méritent...
« BlLLAUD V A R E N N E .
»