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BILLAUD
VARENNE.
ment pour mon cher papa et ma chère mam a n , que j'espère avoir un j o u r ou l'autre. Comme Billaud aimerait ce local au milieu d'une vaste prairie, un air pur, des points de vue enchanteurs ! « Adieu, mon cher papa, permettez que je vous embrasse mille fois, ainsi que ma chère maman et mo n cher frère ; j e me propose bien de le gronder, lui qui ne m'écrit jamais, lui qui écrit si bien. « Votre soumise fille, « BILLAUD VARENNE,
« V JOHNSON. » e
Mais toute illusion, au sujet de ce divorce, devait bientôt
cesser. Quelques
cette dernière lettre de M
m e
mois
après
Johnson, ce terrible
secret, qu'on avait caché si longtemps et avec tant de soin, était enfin parvenu à traverser les mers. Billaud Varenne avait tout appris à Cayenne, au mois de décembre 1801 (nivôse an x). Il en avertit son père, d'abord en quel-