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BILLAUD
VARENNE.
été mon objet, de recueillir la gloire immortelle qui attend tôt ou tard l'homme probe, qui ne s'est pas plus démenti, étant assailli par les angoisses des revers, que lorsqu'il fut bercé par les prestiges séduisants de la prospérité « BlLLAUD VARENNE. »
Pour
dissiper les soupçons que commen-
çait à faire naître en lui le silence gardé sur le compte de sa f e m m e , son frère lui annonça que celle-ci, après un long éloignement, allait revenir à la Rochelle, dans sa famille. Billaud Varenne en exprima toute sa joie dans une lettre qu'il adressa à son père le 5 nivôse an IX (26 décembre 1800) : « J'ai lu avec
satisfaction, dans la lettre
de mon frère Benjamin, que ma femme allait aussi se rendre à la Rochelle. Je ne doute pas qu'elle ne vous y prodigue toutes les attentions et tous les soins qu'elle doit aux parents de
son
époux,
autant
par
sentiments
que