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BILLAUD
VARENNE.
« Le malheur est que ces occasions sont rares. On avait bien parlé d'un armement pour ce pays ; mais il est à craindre que la disette de marins ne vienne à le retarder. Cependant, si je parviens à avoir connaissance de son départ, je ne manquerai pas de vous en prévenir. Je suis mortifié de l'indisposition de notre ami commun et souhaite qu'elle n'ait pas de suites graves ; car, maintenant, on a besoin de conserver ceux qui vous aiment, et ils sont si rares. » M
me
Billaud Varenne, qui connaissait l'état
de gêne dans lequel se trouvait Billaud père, lui répondit le 26 du même mois : « Je vous le recommande de nouveau, ne vous occupez pas de l'argent; faites-moi part seulement de la première occasion que vous aurez. Je suis d'avis, pour le moment, de lui envoyer 600 livres ; à la prochaine occasion, j'en enverrai autant. Vous ne me refuserez pas cette petite consolation, la seule qui me reste