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ВILLAUD VARENNE.
gardé, sans que la rigueur des o rdres do nnés y puisse être ado ucie ; persécuté enfin par tous ceux qui voudraient se venger sur moi du décret de la liberté des Noirs. Vo ilà quel est mon so rt, mon cher ; tu sais si je le mérite. M'aton jamais vu injuste, rebutant o u persécuteur envers mes collègues? Ceux mêmes qui m'o nt po ursuivi avec le plus d'acharnement ne m'avaientils pas, au contraire, trouvé toujours prêt à accueil lir et à faire valo ir leurs justes réclamatio ns? N'avaisje pas autrefo is sauvé la vie à Ro vère, comme il en a fait so uvent l'aveu ? Qui so nt ceux qui m'ont accusé avec le plus de vio lence? Ceux qui dégo uttaient du sang des républicains et do nt la rébellio n fo rmidable devait englo utir la République entière. Ils m'o nt no mmé bar bare, parce que je n'ai po int trahi la cause du peuple; co mme si l'austérité dans ses devo irs et la dureté d'âme n'étaient pas deux cho ses différentes. Barbare ? Celui qui a sauvé plus de 400 patriotes opprimés, des fers, de l'o ppro bre ou de la mo rt ; celuici do nt la maiso n fut sans cesse ouverte à l'homme so uffrant. Ceuxlà