(171) doivent engager les marins à mouiller le plus en dehors possible de la baie, afin de pouvoir sortir promptement en cas d'être surpris par ces derniers vents. Les goélettes et autres petites embarcations peuvent au besoin se réfugier derrière l'îlot du cap francés,
où il y a deux
brasses d'eau et un fond de vase, entrant par la partie nord qui a huit pieds d'eau La baie de la liancheria
est fermée du côté de l'ouest
par des récifs, qui entre eux n'ont de profondeur que pour des chaloupes. La Jorobabo,
el Diablo,
Caleta-Grande,
Carapachivey
el Jnfierno,
el
et Agustan J o l , sont
les seuls autres ports dignes d'être cités. Cette île
fut long-temps le repaire des pirates,
motif q u i , joint à sa position avantageuse et à son importance, décida, en 1 8 2 7 , le général Vives, alors gouverneur de Cuba, à la peupler. A cet effet, une colonie fut fondée en 1 8 2 8 , et prit le nom de la ReinaAmalia.
Elle est située dans la partie nord de l'île et
occupe un espace de près de cinq lieues carrées, réparties en lots aux colons admis dans l'île. La partie de la côte appartenant à cet établissement s'étend depuis la pointe de Lnidero,
jusqu'à la deuxième de Salinas,
environ trois lieues trois quarts. Le chef-lieu de cette petite colonie est Nueva-Gerona,
village situé sur le
bord occidental de la rivière de Sierra de Casas,
à trois
quarts de lieue de son embouchure, entre les deux montagnes de Cabaltos
et de Casas;
lat. N. 2 1° 54' i 5 " ,
long, occid. de Cadix, 76° 27' 2 6 " (85» 5' 1 1 " , méridien de Paris). On y comptait, en 1 8 3 2 , cinquanteune maisons particulières , parmi lesquelles on distingue le gouvernement, la caserne, l'église, l'hôpital, le magasin du roi, etc. Une batterie protège le port et