Journal des débats et lis de du corps législatifs

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120 sister davantage sur ce tte me sure , de laque lle vous de ve z se ntir que de 'pe nd l'ordre de la répartition de s conscrits dans le s diffé­ rens cadre s. Je suis informé que dans plusie urs e ndroits on a falsifié le s actes de naissance e t de mariage de s conscrits; on e spère , à la faveur de se mblable s manœuvre s , échappe r à la conscription : les uns se donnent un âge moindre , d'autre s un âge plus avancé; tous che rche nt à re cule r l'époque de le ur mariage au­de là du 23 nivôse ; mais il suffira que vous connoissie z ce : abus pour déjouer le s proje ts de s malve illans qui l'e mploie nt. Vous e xa­ minerez scrupule use me nt le s acte s de naissance e t de mariage qui vous se ront re prése ntés , e t vous dénonce re z à l'accusate ur public le s porte urs de ce ux qui vous paroître nt avoir été alté­ rés, pour le s poursuivre comme faussaire s. Quelques administrations municipale s se sont crue s dispe nsée s de forme r le table au de la quatrième classe ; e lle s ont tiré ce tte conséquence du parapraphe du titre a de l'instruction du pre ­ mier jour compléme ntaire , dans le que l j'annonçois que très­pe u des ancie ns départe me ns de la République auroie nt à ouvrir la quatrième classe , er qu'aucun n'ouvriroit la cinquième , puis­ qu'elle n'auroit à compre ndre que de s réquisitionnaire s appe lés par la loi du 23 août. Je vais faire ce sse r toute ince rtitude à ce t égard : le s indivi­ dus qui ont atte int le ur 25 . année , jusque s e t compris le 21 septembre 1743 , sont de 1з quatrième classe , e t doive nt e n com­ poser le table au. J'avois pe nsé que pe u de commune s pour­ raient avoir de s je une s ge ns de ce t âge ; voilà pourquoi j'an­ nonçois que pe u de départe me ns onvriroie nt la quatrième classe . Je vous invite à re ctifie r au be soin cette omission. Votre zèle pour la chose publique m'e st un sûr garant de l'exactitude ave c laque lle vous vous conforme re z aux disposi­ tions de la prése nte , dont vous voudre z bie n m'accuse r la ré­ ception. Salut e t frate rnité. Le ministre de la gue rre . Signé , Sche re r. e

MINISTÈRE DE LA POLICE

GÉNÉRALE.

Paris, le 14 brumaire an 7. Le ministre de la police générale de la République, aux membres des administrations centrales de département, et aux commissaires du Directoire exécutif près ces administrations. J'ai souve nt obse rvé, citoye ns , que

le s administrations сеn­


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