Revue coloniale : Deuxième série : Année 1848

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— 72 — 2° Marchandises sorties des entrepôts de la Martinique, en 1845 et 1846.

Le chiffre des marchandises françaises provenant de la Métropole et des colonies françaises a fléchi de 294,268 fr. par suite sans doute de l'état des approvisionnements, Lequel a déterminé leur admission directe à la consommation. Du reste, il n'y a pas lieu de s'arrêter à cette différence, qui frappe particulièrement sur les entrepôts fictifs. L'autre chiffre, celui des marchandises étrangères tirées des entrepôts métropolitains et coloniaux, ainsi que de l'étranger, est supérieur au contraire de 100,383 fr. au résultat obtenu en 1845. Ce dernier chiffre, relatif a l'entrepôt réel, offre plus d'intérêt, en ce qu'il dénote que cet établissement a facilité plus de transactions ; toutefois, nous devons faire remarquer que les denrées du crû des colonies étrangères n'y figurent que pour de faibles valeurs, et que leur absence a, comme par le passé, privé le commerce national d'un fret de retour, que lui feraient peut-être réaliser des dispositions de nature à favoriser ce genre de transport. A l'égard des mouvements de sortie, ils présentent dans leur ensemble une diminution de 191,739 fr., mais, pris en détail, ils sont satisfaisants, attendu que l'exportation pour l'étranger, celle qui constitue un débouché favorable à notre commerce, a produit 143,210 fr. en plus. Quant aux marchandises expédiées pour les autres colonies françaises, elles donnent une différence en moins de 176,399 fr.,


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