Revue coloniale : Deuxième série : Année 1848

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la métropole, qui n'ont principalement lieu qu'en marchandises étrangères, présentent un excédant de 24,697 fr. La réexportation des marchandises françaises, quoique diminuée de toute la somme des échanges antérieurs avec Madagascar, a cependant atteint un taux assez fort pour ne pas passer inaperçu. C'est un fait qui vient encore à l'appui de la restriction du débouché dans la colonie ; mais on doit aussi faire tenir compte de la part qu'y a prise l'île Maurice qui, sans doute aussi sous l'influence d'une position semblable à la nôtre vis-à-vis de Madagascar, a tiré de Bourbon plus d'approvisionnements qu'elle n'avait coutume de nous en demander. L'exportation pour ce point d'une assez forte quantité de morue de pêche française, malgré la cherté de ce produit sur notre marché (ce qu'on verra en son lieu), a été un cas dont la rareté doit donner la mesure des besoins qu'éprouvait aussi à cette époque la colonie anglaise. Enfin, l'importance de la station navale peut, comme dernière cause, avoir influé sur la réexportation des marchandises françaises. IMPORTATIONS. 1° Marchandises françaises

importées

de France à Bourbon en 1845 et 1846.


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