Revue coloniale : Deuxième série : Année 1848

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— 110 — étrangers, c'est-à-dire 56 de moins qu'en 1845. Sur ce nombre 132 sont venus des Etats-Unis. Le nombre s'en était élevé en 1845 à 178. La diminution porte donc presqu'entièrement sur les relations de la Guadeloupe avec l'Amérique du Nord. Quant au surplus, il se partage diversement entre les îles anglaises et la côte ferme, dont les relations avec la Guadeloupe deviennent peu importantes. On pourrait conclure le contraire du grand nombre de bâtiments qui figurent à l'entrée comme provenant de la Dominique ; mais il est facile de voir, à la simple inspection du chiffre de leur tonnage, que ce sont, pour la plupart, de petits bâtiments de 4 à 5 tonneaux, qui ont apporté à la Pointe-à-Pitre et à Marie-Galante des légumes et des fruits frais en échange d'objets de consommation nationaux. Quant au commerce local avec Porto-Rico, le seul qui, après celui des Etats-Unis, ait quelque importance, il est uniquement fait par les caboteurs français attachés aux divers ports de la Guadeloupe, qui en rapportent principalement des bois durs, pour la construction des moulins à sucre, et des bœufs superbes, destinés à l'approvisionnement de nos boucheries. 1° Recettes opérées par la douane de la Guadeloupe en 1845 et en 1846 et classées par nature de produit.


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