Agriculture de la Guyane Française de 1855 à 1860

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connue sous le nom vulgaire de tsétsé, fait dans certaines localités beaucoup de tort aux troupeaux. C'est dans les contrées peuplées par la race fellata ou foula que les bêtes reçoivent le plus de soins et qu'elles sont le mieux utilisées. Une partie des bœufs africains, au moins dans le centre du continent et sur la côte orientale, sont de l'espèce des zébus , remarquable par la bosse graisseuse qu'elle porte sur le garrot. L'Inde, par son climat assez sec, par la nature de son sol découvert et garni d'une herbe peu élevée, est assez favorable à l'élève du bétail. Le caractère doux et soigneux des Hindous est un nouvel avantage, aussi y trouve-t-on un bétail nombreux, bien domestiqué, capable de travail rural et de lactation. Les animaux paraissent appartenir à plusieurs races et sont déjà arrivés à un degré remarquable d'aptitudes utiles et de perfectionnement. Le climat est assez sec pour qu'on puisse préparer et conserver de l'herbe sèche, connue dans le pays sous le nom de bounah. Dans plusieurs districts, on envoie pendant l'été les troupeaux paître dans la montagne, ce qui ne peut être que très-favorable à leur santé. Les bœufs de travail reçoivent, outre le fourrage sec et l'herbe fraîche de pâture, une certaine quantité de pois secs. On a la précaution, pendant les chaleurs, de ne les faire travailler que la nuit ou pendant la fraîcheur du grand matin. La culture générale du riz permet d'avoir de la paille en abondance. La nature du sol et du climat permettent de labourer la terre aussi avantageusement qu'en Europe et de bien mieux utiliser les animaux qu'on ne le peut faire dans les régions très-boisées et très-pluvieuses. Citations Boussingault.

diverses.

— Dans les llanos de l'Apure et du Meta


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