Agriculture de la Guyane Française de 1855 à 1860

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11 LÉGUMINEUSES. — Tribu des phaséolées. — Plusieurs espèces sont de bons fourrages : vigna, dolichos, phaseolus, rhynchosia, canavalia....: parmi ces plantes, une grand nombre croissent au bord de la mer. Tribu des hédysarées. — Plusieurs stylosanthes, desmodium, œschynomene, paraissent donner un bon fourrage vert. Tribu des mimosées. — Le bétail mange les pousses encore un peu jeunes de plusieurs inga (pois sucré), pithecolobium, acacia CONVOLVULACÉES. — Plusieurs espèces, plus ou moins analogues à la patate, semblent un bon fourrage. Les animaux pâturent encore avec plaisir plusieurs solanées, les cucurbitacées, diverses scitaminées (petit balisier, arrowrool), quelques euphorbiacées, plusieurs amarantacées, quelques capparidées, quelques dioscorea (ignames sauvages). Je mentionnerai avec doute comme mangées par le bétail, quelques malvacées (sida), onagrariées, rubiacées, composées, asclépiadées, gentianées, scrophulariées, oxalidées, acanthacées. Une foule de plantes herbacées, formant peut-être près de la moitié, sont impropres à servir à l'alimentation des animaux domestiques, soit parce qu'elles sont dures et insipides, soit parce qu'elles ont une odeur forte et une saveur acre, soit parce qu'elles contiennent un principe vénéneux. Beaucoup d'euphorbiacées, d'asclépiadées, d'apocynées, d'aroidées, de rubiacées, sont refusées pour ce dernier motif. Les labiées, les verbénacées m'ont paru négligées par le bétail ; bon nombre d'espèces de légumineuses sont dans le même cas. Parmi les composées, beaucoup sont trop dures ou possèdent une odeur trop forte.


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