Etudes et mémoires

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PLANTES MÉDICINALES DE LA GUINÉE FRANÇAISE

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Securidaca sp. POLYGALACÉE. Diodo ou Diodiou (M.). Arbuste à fleurs roses et à feuillage léger commun en Haute­ Guinée et au Foula. La décoction de la racine est purgative à petite dose, à haute dose elle serait dangereuse. On l'emploie également comme vermifuge et tœnicide. L'arbre est fétiche et l'écorce est employée pour chasser les ser­ pents. Portulaca oleracea. PORTULACÉE. Pourpier commun. Plante très commune autour des villages, dans les terres culti­ vées. Les indigènes mangent les feuilles cuites. Le pourpier est consi­ déré comme diurétique et rafraîchissant. Les feuilles épaisses, pilées crues, sont mises en cataplasmes sur les brûlures. Pterocarpus erinaceus. LÉGUMINEUSE PAPILIONACÉE. Palissandre du Sénégal. Bani ou Bani Balé ( F . ) , Khari (S.), M'Gouin (M.). Grand et bel arbre assez commun sur les plateaux latéritiques du Fouta et dans la Haute­Guinée; est assez rare dans la Basse­Guinée. Sert un peu partout à de nombreux usages mais surtout comme astringent puissant. L'écorce entaillée et même le bois laissent exsuder un liquide rouge se durcissant à l'air, genre Cachou, appelé résine Kino. Voies respiratoires et maux de poitrine: écorce séchée et pulvé­ risée mélangée avec de la noix de kola, est absorbée par prises comme reconstituant. A l'extérieur, l'écorce en poudre sert à sécher les ulcères. Décoction de l'écorce à l'intérieur contre la dysenterie et les Bal. du Jardin colonial. 1911. II. — № 101. 10


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