222
LA
GUYANE
FRANÇAISE.
Là on le ranime, on lui donne les premiers
soins,
puis on le ramène au pénitencier. Grâce aux indications de Raisséguier, les troupes envoyées à la poursuite des cannibales les arrêtèrent au moment où. ils dévoraient un de leurs camarades. Ils avaient fait griller la langue, le foie, les chairs des deux jambes et des deux bras de leur victime. D e ces quatorze évadés,
deux ont été mangés et
deux ont disparu. Les trois principaux coupables ont été exécutés au pénitencier de
Sainte-Marie ; les
autres ont été condamnés à diverses peines. Prenant en considération le courage et dont Raisséguier avait fait preuve,
l'énergie
l'administration
lui fit remise de la peine qu'il avait encourue.