La Guyane Française

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CHAPITRE

XII.

La déportation. — 18 fructidor. — La transportation. — 1852. — Création et suppression d'établissements. — Les îles du Salut — L'îlot la Mère. — Saint-Laurent du Maroni. — — Les ménages. — Les

Les femmes.

enfants. — Evasions. — Les

forçats

anthropophages.

La déportation a été introduite dans la législation française le 25 septembre 1 7 9 1 . loi, la Convention décréta, le 1

e r

E n vertu de

cette

avril 1 7 9 5 , la dépor-

tation de Vadier, Barrère, Collot d'Herbois et Billaud-Varennes. Les deux premiers s'échappèrent ; les deux autres furent transportés à la Guyane et internés sur les rives du Sinnamary. Collot d'Herbois, déjà malade, affaibli

par la tra-

versée, fut pris de fièvres presque aussitôt son débarquement. Le 8 janvier 1 7 9 6 , on le porta à l'hôpital de Sinnamary ; il y

mourut en arrivant. Billaud était

encore en Guyane quand les déportés du 18 fructidor . y arrivèrent ; depuis lors on a perdu sa trace ; on ne sait au juste s'il obtint sa grâce ou s'il s'évada. D u 18 fructidor au devint

18 brumaire, la déportation

l'arme de prédilection du

Directoire.

Les

députés, entre autres M M . Bailleul, Boulay (de la Meurthe), Merlin (de Douai), employaient, pour proscrire leurs collègues, la même élégance d'expressions


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