LA
GUYANE
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FRANÇAISE.
Les Galibis enterrent aussi leurs morts,
mais
ils
les conservent une semaine avant de leur donner la sépulture. L e corps, étendu dans son hamac, estplacé au-dessus d'un vase destiné à recevoir le liquide qui en découle, et (nous demandons pardon à nos lecteurs de l'horreur du détail) une des épreuves imposées aux élèves piayes consiste à boire une macération de tabac et de quinquina mélangée avec le liquide sanieux recueilli dans ces vases funéraires.
Poteries indigènes.
Physiquement, les
Galibis
se
distinguent
des
autres Indiens par une constitution plus chétive, un aspect moins robuste et un air plus efféminé ; leur état sanitaire n'est pas satisfaisant, et l'on voit de j o u r en j o u r leur race s'étioler et s'éteindre, à cause peutêtre de leur amour immodéré pour l'alcool. Ils vivent dans une indolence et une paresse incroyables, partageant leur temps entre la pêche et les longs repos, étendus dans leurs hamacs où ils se balancent mollement. Leur seule industrie consiste dans la fabrication de