Bulletin de la société de Géographie. Tome XIV

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APERÇU GÉNÉRAL DES TUMUC-HUMAC.

brisé, avec des solutions de continuité, des raccords incertains, des inflexions générales problématiques. Chacune de ces chaînes présente plusieurs chaînons en contreforts.

I. —

CHAÎNE SEPTENTRIONALE

La chaîne septentrionale se compose, de l'ouest à l'est, des chaînons ou massifs suivants : Les chaînons d'Itany-Nord, altitude moyenne 500 mètres. — Le chaînon de la Dent, 650 mètres au Tenenek-Patare, altitude moyenne : 500 mètres. — Le massif de Mitaraca, altitude : 580 mètres. — Le chaînon de Conomi, altitude : 450 mètres. — Le massif d'Amana. — Le chaînon d'Ouanapi-Arauoa. De plus elle possède un important chaînon septentrional, c'est le chaînon ou massif des monts de Pililipou. De tous les chaînons de la chaîne septentrionale, celui que j e connais le mieux (pour l'avoir parcouru pendant plus de cinq mois), est l'important système des montagnes de Pililipou. Chaînon ou massifs des monts de Pililipou. — C'est à Mitaraca, entouré de toutes parts de gorges profondes, que s'embranche, par des hauts plateaux ravinés, le système des montagnes de Pililipou. Pililipou est une montagne historique. C'est le premier sommet des Tumuc-Humac vu par un Européen. Les missionnaires n'arrivèrent jamais aussi près des Tumuc-Humac. Le docteur Patris, médecin botaniste, à la fin de 1766 ou au commencement de 1767 (car la relation du voyage s'est perdue), parvint le premier sur les flancs de la mystérieuse chaîne, à cette montagne Pililipou que les Roucouyennes appelaient alors T r i p o u p o u .Ilest impossible d'assimiler le Tripoupou de Patris à n'importe quelle autre montagne des Tumuc-Humac.


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