des
Amazones.
III
familliere à M. Maldonado & à nos domeftiques, & dont j'avois auffi quelque teinture, nous avoit fervi à nous entendre avec les Naturels du p a y s , dans toutes les Millions Efpagnoles, où l'on a tâché d'en faire une langue générale. A St. Paul & à Tefé, nous avions eu des interpretes Portugais qui parloient la langue du Brésil, pareillement introduite dans toutes les Millions Portutugaifes ; mais n'en ayant point trouvé à Coari, où nous ne pûmes arriver, malgré notre diligence, qu'après le départ du grand canot du Millionnaire pour le Para, nous nous trouvâmes parmi les Indiens, avec qui nous ne pouvions converfer que par lignes, ou à l'aide d'un court Vocabulaire que j'avois fait de queftions écrites dans leur langue, mais qui malheureufement ne contenoit pas les réponfes. Je ne laiffai pas de tirer d'eux quelques éclairciffements, fur-tout pour les noms de
Août
1743*
Langues du Pérou & du Bréfil, devenues générales dans les Millions qui en d é pendent.