72 Juillet 1743.
Voyage de la Riviere
le. Celles de la Province de Quito n'auront pas échappé aux recherches de M. Jos. de Juffieu, notre compag n o n de voyage ; mais j'ofe dire que la multitude & la diverfité des arbres & des plantes qu'on rencontre fur les bords de la Riviere des Amazones, dans l'étendue de fon cours depuis la Cordeliere des Andes , jufqu'a la M e r , & fur les bords de diverfes rivieres qui le perdent dans celle-ci, donneroient plusieurs années d'exercice au plus laborieux Botanifte , & occuperoient plus d'un Deffinateur. Je n'entends ici parler que du travail qu'exigeroit la defcription exacte de ces plantes & leur réduction en claffes, en genres & en efpeces. Q u e fera-ce fi l'on y fait entrer l'examen des vertus qui font attribuées à plufïeurs d'entr'elles, par les naturels du pays ? examen qui eft fans doute la partie la plus intéreffante d'une pareille étude. Il ne faut