Banque de la Guyane française : lois, statuts et documents divers

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par décret contre-signe du ministre de la marine. L'intervention indirecte mais réelle du conseil général de la Banque de France dans ces présentations concourra, nous en avons la confiance, à produire la candidature d'agents expérimentés et déjà habitués aux difficultés toutes particulières que présente la gestion et l'administration des banques. D'après le projet*de statuts (articles 42 et suivants, 5 4 et suivants), le conseil d'administration serait composé, sous la présidence du directeur, de quatre administrateurs élus par les actionnaires et ayant voix délibérative ; à côté de ce conseil, seraient placés un censeur élu par les actionnaires et un commissaire du Gouvernement nommé par le ministre de la marine et salarié aux frais de la banque. Cette organisation nous a paru devoir être modifiée. Il nous a semblé, d'abord, que, dans un conseil composé de cinq personnes, où le directeur n'aurait qu'une voix et où l'influence locale en aurait q u a t r e , les intérêts généraux pourraient n'être pas suffisamment défendus. Nous proposons, en conséquence, de réduire à trois le nombre des administrateurs électifs, et d'introduire dans le conseil, comme quatrième administrateur, et avec voix délibérative, le trésorier colonial, qui y apportera certainement une grande autorité et une utile influence. C'est ainsi que les statuts de la banque de France introduisent dans son conseil, outre un gouverneur et deux sous-gouverneurs nommés par le Gouvernement, trois receveurs généraux au moins. Il est entendu qu'en sa qualité d'administrateur, le trésorier colonial devra, comme ses collègues, posséder un certain nombre d'actions de la banque. Il sera donc à la fois dans le conseil le représentant de l'intérêt des actionnaires et l'organe éclairé des intérêts généraux.


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