— 126 —
Ce huitième est : Pour la Reunion......
2 5 6 , 3 0 0 fr.
» c. de rentes.
Pour la G u a d e l o u p e . . . .
243,395
»
Pour la Martinique
185,735
72
46,571
»
Pour la Guyane
Chiffres qui doivent être réduits d'environ un dixième, parce que le prélèvement ne s'applique pas aux indemnités inférieures à 1,000 francs de capital. Le projet de loi propose de n'affecter, quant à présent, que 1 0 0 , 0 0 0 francs de rentes à chacune des banques de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique, et seulement 2 0 , 0 0 0 francs de rentes à la banque de la Guyane. Cette fixation n'a pas semblé suffisante à votre Commission. Il lui a paru, en effet, nécessaire de constituer les banques coloniales sur des bases aussi solides et aussi larges que les circonstances puissent le comporter. Il est sans doute difficile de déterminer à l'avance, d'une manière sérieuse, quelle sera l'importance probable de leurs opérations; mais on sait qu'après 1848 la production du sucre de nos trois principales colonies s'est élevée jusqu'à cent millions de kilogrammes; elle est descendue, il est vrai, à la moitié de ce chiffre, dans les années qui ont immédiatement suivi la révolution de février et l'émancipation ; mais il est permis d'espérer que deux années de tranquillité pourront suffire pour la reporter à 6 0 , 0 0 0 , 0 0 0 de kilogrammes. Les conditions plus favorables et plus équitables faites aux colonies par la nouvelle législation sur les sucres, qui s'élabore en ce moment, le maintien et le progrès du calme matériel et de la tranquillité des esprits, l'introduction