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D E LA C O N S T R U C T I O N
l'on considère la grande puissance de la machine et les nombreux perfectionnements qu'elle a reçus. MM. W o o d s et C
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ont un modèle de leur machine avec
son moulin, de grande dimension; j ' e n ai pris une inspection attentive, et je suis à même de déclarer que l'ensemble, tel qu'il est ajusté, constitue une excellente pièce de mécaque. L'emploi de leur régulateur chronométrique breveté contribue assurément à régulariser l'action de la machine de la manière la plus satisfaisante, point fort essentiel dans les colonies qui exploitent la culture de la canne à sucre. L'arrangement du moulin avec ses cylindres, ou rouleauxbroyeurs supplémentaires, est celui le plus généralement en usage dans la province de Wellesley, à Maurice et à Bourbon, sauf peut-être, pour seule exception, la bande qui fonctionne entre les deux jeux de cylindres. Quelques observations me semblent nécessaires pour en bien montrer le principe. Le premier jeu comprend trois cylindres : c'est le nombre ordinaire ; l'un des trois a une roue d'éperon qui s'engrène dans une autre roue de même grandeur sur l'axe du second jeu de cylindres ; elle lui communique le mouvement qu'elle reçoit elle-même de la machine. Le premier jeu de rouleaux est mis en activité par la machine, et il transmet le mouvement, au moyen de ces roues d'éperon, au second jeu ; ils fonctionnent ainsi ensemble exactement avec la même vitesse. Le second jeu comprend seulement deux rouleaux situes m
m
à 6 ou 8 pieds ( l . 8 0 à 2 .40) des trois premiers. Les tiges des cannes pressées, à mesure qu'elles sortent de dessous les premiers cylindres, sont portées vers les seconds par une chaîne sans fin qui va des uns aux autres. Un ouvrier