Essai sur la question coloniale à la Guyane française

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— 71 — en plus grand nombre, les petites exploitations. Or, s'il existe à la Guyane quelque portion minime de la population réellement attachée au sol, ce n'est que dans cette localité qu'il faut la chercher. Cependant ces quartiers ne sont déjà plus ce qu'ils étaient il y a quelques années ; on y trouve bien encore quelques anciennes familles, mais ces familles elles-mêmes s'éteignent ou tendent à s'en éloigner, et la production bovine s'en ressent d'une manière sensible. Quant à la Mana, c'est, comme je l'ai dit, une société à part, qui jusqu'ici n'a pas donné signe de vie. Les quartiers de l'intérieur, à l'ouest, sont tous, à l'exception de Roura, où l'on cultive en grand le gérofle, sans aucune importance, ni quant au sol, ni quant aux usines, ni quant aux cultures. La partie du Tour de l'Ile, des Cascades, de TonneGrande et de Mont-Sinéry, ne présente que quelques établissements épars, et, bien qu'on y récolte un peu de tout, elle est en réalité sans intérêt. Le tableau ci-après complétera l'idée que j'ai voulu donner de la répartition de la population, des terres exploitées et des cultures, et de l'importance respective des quartiers.


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