LA GUYANE FRANÇAISE ET L'ANCIEN CONTESTÉ FRANCO-BRÉSILIEN
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Dans le bas Carsevenne. sur deux kilomètres de longueur, de la première
à la seconde
improvisés,
chute,
encombrés
de
ce
n'était
que carbets
marchandises et d'ouvriers.
(paillotes) Rien
ne
rebutait les mineurs, ni la boue, ni les pluies torrentielles, ni les crues du fleuve, dont les tourbillons et les rapides ont englouti
UNE RUE DU PETIT-DEGRAD (d'après une photographie de l'auteur). (Paru au Tour
du
Monde)
tant de victimes, de marchandises et de kilos d'or. et des ballots passaient au (il de l'eau sur les bancs
de sable.
Ce
ou s'arrêtaient
Minautore,
fleuve et des trésors, faisait payer son
Des cadavres
gardien
des
au hasard passes
du
tribut.
Au mois de mai 1894, le nombre des mineurs venus à Carse venne
était de 6.000 environ,
le quart
de la population de la
Guyane. Après
huit
ou dix
jours de
canotage, on
arrivait
au
Petit-