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FAMILLE
VII.
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Ophioglossées.
(Sporanges plongés dans le tissu de la feuille.)
Sporanges profondément bivalves, disposés sur 2 rangs longitudinaux sur une fronde fertile réduite à un ou plusieurs épis prenant naissance à la base de la fronde stérile très dissemblable. — Fougères herbacées, charnues, ne s'enroulant jamais en crosse.
38. — Ophioglossum L . Du grec ophis, serpent, et glossa, langue, par allusion à la forme allongée de la fronde fertile.
§ 1.—
Euophioglossum.
Fronde fertile réduite à un seul épi, fronde stérile cordiforme. O . r e t i c u l a t u m L. Spec. P l . , p . 1518 ; V u l g o : Langue à femme. — Lam. Illust., t. 864, f. 2 ; Hook. et Grév., Icon., 20 ; Descourt. Flore pittor. et médic. des Ant., vol. VII, p . 148, t. 4 8 6 ; Plum. Fil., p . 141, t. 164. — Terrestre. — Abondant dans les cafeyères et cacaoyères du Houëlmont, çà et là au Camp-Jacob, au Petit-Bourg. Alt. : 270-700 m. — N ° 4309. Martinique. — Beaucoup plus rare. — Çà et là dans les terres cultivées et les cacaoyères. — Saint-Pierre (jardin botanique, Trois-Ponts), Parnasse, hauteurs des Trois-Ilets. Alt. : 33-700 m . — N° 1591. N o t a . — Cette fougère est vivace par sa petite racine tuberculeuse profondément enterrée ; en octobre ou novembre, les tiges meurent et disparaissent ; en février ou mars, les nouveaux rejetons surgissent et arrivés à une élévation d'environ 12-16 centimètres les épis sporangifères commencent à pousser ; un tubercule peut produire 2-4 rejetons.