De l'esclavage aux colonies françaises et spécialement à la Guadeloupe

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48 habitans des b o i s , qui préfèrent se laisser donner la mort plutôt que de se r e n d r e , sachant bien quel sort les attendrait s'ils retombaient dans les mains de leurs maîtres. N'est-ce pas là le droit de vie et de mort conféré à de simples maires de villages ? Ce pouvoir exorbitant, dont on use dans toute son étendue,

est un des plus

grands

vices du système colonial. C'est par-là surtout que se fait sentir l'absence d'une organisation municipale. L'autorité des commandans de quartiers est une plaie honteuse, et une calamité, c o m m e celle des magistrats créoles.


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