Drup danm

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43 d’appui à la surface de l’eau ou en position renversée au fond de l’eau quand on a pied. Les positions renversées sont très importantes dans le wolo. Les roues sur les mains, les équilibres sur les mains permettent de frapper facilement avec les pieds. De plus, elles désignent atè (à terre) et an dlo (dans l’eau), l’origine de cet art de combat. Nous allons développer tout ceci plus loin. Il existe le wolo à la lame battante du moment où l’eau touche les pieds ; il est appelé « wolo atè ». Il existe le wolo à la ceinture, parfois même jusqu’à l’épaule mais on a pied toujours ; il existe le wolo en haute mer appelé wolo an déwò. Dans l’eau, il est interdit de porter les coups avec les bras. Les coups se portent exclusivement avec les pieds mais on peut aussi recevoir des kout kò26 : dos, poitrine, fesses, hanches, épaules. Tout le corps excepté les mains est une arme de combat. La majorité des coups, nous l’avons déjà dit sont des coups circulaires, excepté le kout pié foulon . Ce sont : -

le kout pié foulon qui

peut se donner à la surface de l’eau en défense, à

l’horizontale, en équilibre sur le dos, il peut se donner dans l’eau à la verticale pour enfoncer l’adversaire plus profondément: c’est la même technique que le kout pié défonsé ; -

le kout pié wolo sizo. Les deux pieds sont en « V » en ouverture et pour frapper, ils se referment sur la cible, la personne étant en équilibre sur les mains (monsieur Gaston Joseph DONDON le faisait à Schoelcher). Sa mère, madame Eléna, guérissait les gens par les plantes : quand quelqu’un avait un fouli (une foulure), elle le tenait, elle le bougeait et elle le guérissait ;

-

le Kout pié fosi ora dlo qui est une des formes des kout pié alawonn. Il se caractérise par un coup de pied parallèle à la surface de l’eau, le corps étant en équilibre latéral dans l’eau et pouvant tourner ; le coup peut raser la surface de l’eau et atteindre l’adversaire avec le talon.

-

le Kout pié doublé. Même départ à la verticale sur les deux mains ; les deux pieds retombent ensemble sur l’adversaire. En eau profonde, les mains prennent appui sur l’eau : les bras ne sont plus à la verticale, mais en croix. Par contre, dans le wolo à la taille, ou dans très peu d’eau, et dans le wolo à terre, le coup se fait en équilibre sur les mains.

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Des coups de corps

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