Drup danm

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41 l’eau, frapper avec un kout pié lépenset24 ou en équilibre dorsal frapper avec un kout pié rabat ; -

A deux contre un, je suis au milieu, dans l’utilisation de la gerbe d’eau, je peux envoyer de l’eau dans le visage de l’un des combattants pour le surprendre ou l’égarer momentanément, le temps suffisant pour que je puisse frapper l’autre.

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On pouvait tomber à droite, tomber à gauche pour désorienter l’autre ; on pouvait dans un déplacement makak, se déplacer à terre ventre en bas, on pouvait partir à droite et finir à quatre pattes devant l’adversaire ; on pouvait partir à droite et enchainer soit par une roulade, soit par un déplacement boutey et remonter (se mettre debout) devant l’adversaire après ; on pouvait faire dans le wolo atè, un wouli suivi d’un déplacement

makak. Dans la notion de saut, en créole, on peut sauter en

descendant et essayer de passer entre les jambes de l’autre. La riposte consiste à resserrer les genoux et appuyer la tête de l’adversaire vers le sol, les jambes sont en « x ». On pouvait passer dans le jeu du corps et de l’énergie, d’une gestualité très développée, à un silence gestuel. On peut saisir un bras et partir à l’opposé. On pouvait lâcher le tricot et la chemise à l’adversaire. Quand on ne joue pas, on attend debout ou accroupi en position diamant du yoga. -

Il y a une manière de monter verticalement dans l’eau pour avoir une meilleure vision de l’ennemi qui approche.

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Les gestes asymétriques dans une cadence rythmique à contre temps ou syncopés, aveugle et déroute l’adversaire ;

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Les gestes malentri : essayer coups en bas, frapper en haut, coups de face et coups de dos.

I- 6- Le combat wolo ou bat wolo Là, les coups sont portés. Mais ceci n’était pas fait méchamment. Quelqu’un pouvait recevoir un coup sérieux qui parfois, pouvait parfois lui faire perdre connaissance ou lui donner, comme on dit chez nous : « une faiblesse » (une douleur, un handicap). Quand ceci était arrivé, cela faisait mal à celui qui a frappé et à celui qui est frappé. S’il y avait un coussin 24

S’exécute dans le wolo dans l’eau ou dans le wolo à terre, en appui sur les mains ou dans le ladja et danmyé. - dans le wolo atè, en appui sur les mains (soit en passant en roue, soit en équilibre sur les mains) c’est un coup de pied circulaire s’exécutant sur le plan frontal dont la trajectoire est descendante ou oblique et dont la frappe est effectuée avec le cou ou le dos du pied, voire la plante avant du pied. - dans le wolo dans l’eau, par exemple quand un nageur est poursuivi par un autre qui lui attrape la jambe, il exécute un kout pié lépenset pour se défendre. Il peut être exécuté en position de défense et d’attente en équilibre sur les mains

Document diffusé par Manioc.org


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