Drup danm

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Une des façons encore de répondre à des situations aussi délicates, c’est de lever le sable au fond de la mer pour rendre l’eau trouble, et on se cache, on approche de l’adversaire en utilisant cette couverture

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Une autre des manières de troubler l’adversaire et de faire une attaque qui porte, c’est d’utiliser l’eau quand on va attaquer ; on prépare l’attaque en envoyant l’eau au visage de l’autre soit avec les mains, soit avec la bouche : cela crée un écran d’eau qui peut favoriser mon attaque.

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La personne qui attaque a l’avantage ; je ne suis pas assez préparé ; juste au moment où elle fait l’attaque, je lui envoie une gerbe d’eau et je pars.

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Les attaques simultanées arrivaient souvent : devant certaines attaques, on pouvait aussi choisir d’esquiver. Les esquives latérales ne sont pas seulement de simples déplacements latéraux ; elles mettent aussi dans le corps une tension qui est déjà une esquive- attaque. Dans l’esquive arrière, où on tombe sur le dos, cela se réalise de façon moins pertinente que l’esquive latérale ; une esquive sur le dos, bras ouvert qui prend appui sur l’eau peut être une contre attaque avec un kout pié rabat23. Dans ce genre d’esquive, retomber avec le pied en l’air, peut contrarier le coup qui part.

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De manière plus pertinente, dans le combat en équipe, dans un jeu en triangle, je peux regarder, entre deux combattants. Je fais semblant de faire le jeu avec celui qui est à ma gauche et attaquer vraiment celui qui est à ma droite.

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Dans la fuite, quelqu’un me poursuit en nage, je peux si nous sommes de même force, faire en sorte que celui qui perdra sera celui qui aura le moins de résistance. Si la course se fait par exemple sur vingt mètres (autre possibilité), en équilibre ventral sur

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Coup de pied balancé s’effectuant jambe tendue, dans un mouvement descendant, sur un plan vertical. La frappe est effectuée avec le talon. Le coup de pied rabat peut servir à casser la garde de l’adversaire dans le combat à mi-distance ; il peut terrasser l’adversaire quand il tombe sur le cou ou sur la clavicule ou encore sur l’estomac. Il peut être combiné avec les coups de pied dématé ou alawonn qui vont se terminer en rabat. Kout pié dématé : Coup de pied circulaire porté avec la partie extérieure du pied ou le dos du pied, dans un mouvement allant de l’intérieur vers l’extérieur, dans une trajectoire oblique ascendante ; les hanches sont placées de face. kout pié alawonn : Désigne les coups de pied wolo exécutés en faisant le tour de la ronde pour élargir l’aire de combat. Kout pié wolo : Les coups de pied wolo, à partir des démonstrations, sont donnés dans une trajectoire horizontale, dans une trajectoire oblique, dans une trajectoire descendante (style « rabat ») ou dans une trajectoire ascendante. Tous sont des coups de pied circulaires et se font soit pour la défense soit pour l’attaque. Les coups de pied wolo s’exécutent avec trois autres appuis à terre (au minimum deux) et demandent un type de déplacement particulier à terre.

Document diffusé par Manioc.org


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