Drup danm

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la nage sur les côtés, à droite ou à gauche : souvent, le renversement sur les côtés peut être un mouvement préparatoire des coups portés et peut s’inclure dans la nage normale du crawl ;

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la nage au dauphin ou au papillon : on peut, sur de courtes distances, la pratiquer, tout dépend des situations trouvées ;

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la nage à la bouteille : c’est nager dans l’eau tout en tournant à droite ou à gauche,

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la nage à la tortue : on la pratique souvent quand on est sur l’eau et qu’on poursuit un adversaire qui est sous l’eau. Elle permet de tourner plus rapidement à droite ou à gauche. Nous ne parlons pas des roulades dans l’eau ; des tournés, des roulades sautées,

des sauts de mains beaucoup plus faciles à réaliser dans l’eau qu’à terre, les mains prenant appui sur la surface de l’eau ; -

des sauts pour esquiver : so tékay (du nom du poisson) ;

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des équilibres ;

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la technique de nager à l’affleurement (terme décrit par monsieur VALLADE Apollon de Sainte - Marie) : le corps a une partie hors de l’eau et l’autre à l’intérieur. Le déplacement se fait a la rat, selon la nage du rat, très silencieusement. Ce qui est difficile, c’est pouvoir rester sur place, immobile et ne pas descendre (s’enfoncer dans l’eau).

I- 4- Les formes de jeux Le wolo dans l’eau a été plus connu sous la forme de jeux que pratiquaient les garçons comme les filles, à condition, qu’à l’époque, elles étaient accompagnées de leurs frères. Cependant, les filles garçonnières, pouvaient le faire, sans être accompagnées. Le wolo est d’abord un jeu. Mais il peut vite évoluer en une pratique plus sérieuse. Quand, dans le jeu, il y a deux lignes face à face, un individu placé devant l’autre, se retrouve en position basse, immergée dans l’eau presque à la hauteur des épaules, quand les pratiquants tapent les mains à la surface de l’eau et qu’on entend « Wolo ! Wolo ! Wolo ! » (prononcés trois fois), le wolo n’est plus un jeu, il est devenu sérieux. Ceux qui n’y participent pas doivent se débrouiller pour sortir le plus vite possible de l’eau. Peuvent en témoigner à Schoelcher, messieurs BARDURY Daniel- Georges, SICOT Jacques et Cornélie, JIFFARD Emmanuel dit Doudou, NOLBAS Pierre et Georges, SOUPAMA Laurent, etc. Ces combats se déroulaient souvent an déwò, c’est – à – dire en haute mer, où on n’a pas pied. Cela implique une plus grande résistance physique du joueur et une plus grande

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