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27 Nous allons livrer notre compréhension de la découverte du wolo. Il faut dire que dans ce travail, nous avons été aussi surpris que ceux qui vont nous lire. Nous découvrons le wolo de la manière dont il s’est conservé jusqu’à nos jours de façon irréfutable, c’est – à – dire, d’abord par l’intermédiaire du wolo dans l’eau.

I- 2- Les moments de la pratique Le wolo se pratiquait plutôt en fin de semaine, mais de façon générale, dès que des jeunes se retrouvaient entre eux,

ils jouaient au wolo. Monsieur BARDURY Daniel –

Georges l’attestera à Schoelcher (il n’est pas le seul : messieurs SICOT Cornélie et Jacques le feront aussi, ainsi que madame Pierrette BABIN). Dans les communes, les anciens attesteront la pratique du wolo dans le bassin d’eau, les bassins de rivière et à la mer. Nous citons messieurs GRIVALLIER Berthé et Clotaire, à Sainte – Marie, CHAVERI – MOUTOU Louis - Camille surnommé Likami, au Vauclin, Richard NEDAN à Ducos, LANGE Johannes à Trinité, etc. Nous – même avons été initiés par notre père au wolo, à l’ancienne plage de l’hydrobase, près de Volga Plage. Aujourd’hui, cette plage fait partie des appontements du port de Fort de France. Notons qu’à cette époque, c’est- à – dire dans la première moitié du XXe siècle, les jeunes, jouaient constamment au wolo, dans l’eau. Dès qu’ils avaient un canot, ils faisaient des courses à la rame, à la voile, à la pagaie, (le canot était plus petit à ce moment), faisaient des courses de radeaux, de flo15 , sur le bord des côtes et sur les rivières. Les jeunes pouvaient s’amuser au wolo dès qu’ils étaient à deux, mais surtout à plusieurs. Pour ceux qui vivaient près de l’eau, ces exercices pouvaient être une pratique quotidienne, dès la sortie des classes, et à tout moment dans la journée.

I- 3- Les formes et pratique du wolo Dans le wolo dans l’eau, il y avait plusieurs niveaux de pratique : I- 3- 1- le rituel d’entrée, On entrait dans l’eau à hauteur de cheville, on se baissait, on envoyait une gerbe d’eau sur soi et avec cette même eau on faisait le signe de la croix sur son corps. A Schoelcher, les anciens disent que c’était pour éviter l’hydrocution qu’on envoyait l’eau sur

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Le flo tronc d’arbre sur lequel ils étaient assis à cheval ou allongés, ou debout et être à l’équilibre

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