Drup danm

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Dans la prise à deux mains, le bâton peut « fiyolé » aussi.

Dolé bwa-a « dolé » : on retrouve ce mot pour les oranges ; quand on épluche le bois du bâton, si le couteau est trop effilé, il peut entrer dans le corps du bois et à ce moment – là, on a donné au bois une « kalech » (C’est comme si on l’avait écorché) ; cette action s’appelle « dolé bwa-a ».

Doublé kou-a : C’est frapper plus d’une fois (deux, trois) dans la même posture de défense de l’adversaire. C’est une espèce de « kou waché » mais plus « séré ». Faire les coups rapprochés quelque soit la façon. Syn. : waché kou-a

Dounk bwa-a C’est chaque extrémité du bâton.

Driblé dwet-ou anlè bwa-a Dans l’approche de loin du combat, en tenant le bâton, mais ventre en l’air, pianoter avec les doigts sur le bâton.

Driblé kou-a C’est frapper plus dune fois (deux, trois) dans la même posture de défense de l’adversaire. C’est une espèce de « kou waché » mais plus « séré ».

Fè bwa-a brilé moun-an Après l’avoir frappé, faire le bâton glisser sur le corps de l’autre à l’impact et en appuyant.

Fè bwa-a kouri anlè bwa moun-an Quand le bâton touche l’autre bâton et qu’il est paré soit à deux mains mais aussi à une main, laisser courir ou glisser son bâton sur le bâton de l’autre à droite ou à gauche afin de le toucher au doigt et de provoquer un désarmement.

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