92, quelle "découverte" ?

Page 42

autorisation signle par moi, ni par son père, mais il était dit t.J.ue la permission "avait été accordée par télép'/wne" -ce qui était totalement faux. Je suis rentrée chez moi; j'ai appelé Mary Ann MiUs e't lui ai raconté ce que j'avais découvert. J'étais paniquée. Elle me dit de m'adresser au Docteur Brian McMahon, nom qui était imprimé au bas de la feuille de renseignements "qui m'avait été envoyée". J'ai téléphoné au Département d'Epidémiologie de l'état d'Alaska et j'ai demandé un spécialiste du Sida. Je lui ai alors demandé qui avait la responsabilité du~ programme de vaccination contre l'Hépatite 11 chez les Indigènes d'Alaska, dans le district scolaire d'Anchorage, et on me répondit que le Dr Brian McMahon avait fait les études, mené les recherches et reçu l'autorisation du Centre de Prévention des Maliulies de vacciner les Indigènes d'Alaska contre l'Hépatite B. J'ai essayé de joindre le Dr McMahon pendant environ 2 semaines. Quand j'ai pu lui parleir, il m'a demandé pourquoi j'étais si bouleversée. Il fit remarquer que je n'étais que le qU4atrième parent à lui adresser une plainte. Je lui ai répété que j'avais le droit de savoir quand 111011 fils devait être vacciné, pourquoi, et à quoi cela servirait. Il me dit que les Indigènes d'Alaska étaient sujets à une maladie du foie" et que les enfants surtout attrapaient la maladie à cause de la saleté laissée sur les tables, des plallchers malpropres, d'écorchures exposées à toutes sortes de microbes -et que' les enfants, en particulier, couraient un risque. Je lui ai dit que chez moi on ne vivait pas' comme ça ... Depuis 1982, j'étudie, je suis des cOllférellces, je recherche des illformations sur le Sida et l'Hépatite B. J'attends et je slllrveiUe mon fils, guettant tout signe de maladie pouvant se développer le1lteme1lt da1lS S01l petit corps...

Qua1ld je raconÜ! 1Il01l histoire, 111011 but est d'illformer tous lA'!s pare litS, grallds-parellts, et mêmes vous qui n'êtes pas mariés. La loi ne peut pas vous obliger à être vaccillé. VOliS avez le droit de vous i1lformer et de prendre des décisions en toute c01l1laissance de cause da1ls de teUes affaires. Un autre but est de préve1lir chacllll que le vacci1l C01ltre l'Hépatite B 1l'en est qu'au stade d4(!s essais et que les 11ldigènes d'Alaska en sont les cobayes. Ceci est indiqué dans le Plan de Recherches Arctiques, juillet 87, page 226. L'étude du Dr McMaholl, sur 40

laquelle est basé le programme pour l'Alaska, a été menée dans 12 villages de la région du Yukon, de 1969 à 1979 -et 20 cadavres furent examinés pour cette étude. Ses résultats obtenus sur 20 cadavres en 10 ans peuvent-ils justifier la vaccination massive de la population entière ? On a dit que même des enfants autochtones vivant en dehors de l'Alaska avaient été vaccinés. Les études du Dr McMahon -et leurs suites- ont précisé que les Indigènes avaient été examinés avant d'être vaccinés. C'est faux. Mon fils n'a pas été examiné, on lui a juste administré une série de vaccins, sans que je le sache et sans mon accord."

Des "vaccins" inquiétants Bernadine Atchison, du Conseil des Anciens, de la Tribu traditionnelle des Dena'Ina, et participante à la Conférence des Anciens, fit part de ces inquiétudes:

"Un de nos principaux soucis est le vaccin contre l'Hépatite B et d'autres vaccinations. Depuis que les responsables du Service de Santé ont décidé la vaccination en masse de plus de 40 000 Autochtones d'Alaska contre l'Hépatite B, et depuis que certains de nos ellfants (enfants autochtones exclusivement) ont été retirés de leurs salles de classe et vaccinés sans l'accord de leurs parents, nous avons conclu qu'il y avait de quoi s'inquiéter. Il n'est pas dans notre intention de dissuader quiconque de se faire vacciner, mais nous voulons que les gens prennent conscience des risques possibles et des autres moyens de se soigner, afin qu'ils puissent se décider en cOllllaissance de cause. "Nous savons que l'Hépatite B est une infection virale qui touche le fonctionnement du foie. L'Hépatite B, et d'autres types d'Hépatites, sont bien plus graves chez les personnes mal nourries, chez celles qui ont le foie malade -à cause de l'alcool ou de la drogue-, chez celles dont les barrières immunitaires sont atteintes, et celles dont le mode de vie les expose de manière excessive et prolongée au virus, mettant ainsi leur système immunitaire à rude épreuve. Il n'en reste pas moins qu'une personne en bonne santé, avec un système immunitaire intact, n'aurait aucune difficulté à se rétablir d'une atteinte d'hépatite B.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.