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№ 8. EXISTANT A LA GUADELOUPE EN DÉCEMBRE 1845.
ÉCOLES NON
RÉTRIBUTIONS
GRATUITES
NOMBRE APPROXIMATIF
fondées sans le concours des
DES
DES
ou généraux.
LAÏQUES
Nombre d'élèves. pour Filles esclaves.
libres.
les filles.
esclaves.
Saint-Joseph.
libres.
|
|
Garçons.
des HABITATIONS
sur lesquelles vont recevoir les esclaves les instructions sont évangéliques instruits, dans les églises et soit chapelles rurales, par les curés et les vicaires, soit par des frères instituteurs. esclaves.
SOEURS
libres.
DES
NOIRS,
de tout sexe et de tout âge ,
fonds communaux
Tout..
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103
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17
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10
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3
Nous n'avons d'écoles primaires dans la commune ni pour les libres ni pour les esclaves, parce que généralement les pères et mères envoient leurs enfants aux écoles de la BasseTerre, qui sont très-proches. Celte commune est une de celles qui n'ont pas de bourg.
200
400
12
Beaucoup d'enfants libres no reçoivent pas d'instruction élémentaire, à cause de la position malheureuse de leurs parents. Cette commune n'a pas de bourg. L'instruction religieuse parmi les esclaves est satisfaisante et tend à le devenir davantage.
760
1,700
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u
II
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II
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160
II
213
II
(1) Voir l'explication donnée, page 63, en tête de la colonne semblable, explication qui est également applicable à ces notes.
400
r
143
MAIRES.
Il existe à la Basse-Terre onze écoles non gratuites. Deux d'entre elles n'admettent que des enfants de couleur et les autres que des enfants de la classe blanche. Indépendamment de ces institutions, la Basse-Terre possède un pensionnat royal fondé par les daines de SaintJoseph : celte maison reçoit des enfants de toutes les parties de la colonie. Je suis heureux de dire qu'elle est en pleine voie de prospérité. Le pensionnat compte en ce moment cent élèves dont: 80 pensionnaires et 20 externes. 11 n'est reçu dans les différentes institutions non gratuites ou gratuites que des libres. Cette circonstance s'explique d'elle-même par la profonde ligne de démarcation qui subsiste entre les libres et les esclaves, et que les individus d'origine esclave ne sont pas plus disposés à effacer que ceux nés de parents ingénus. Aussi le jour où un esclave serait admis dans l'une des écoles plus haut citées, elle se viderait des enfants libres qui la fréquentent. Il n'a été donné aucun ordre tendant à écarter des écoles gratuites les enfants non libres.
Chacune et par an: l,500 100 100
NOTES DES
n
1,007
Il n'existe dans ma commune aucune école élémentaire pour aucune classe de la population, ce qui s'explique par la proximité de la ville. Quant à l'instruction religieuse, l'absence d'un curé spécialement attaché à notre paroisse en avait arrêté les progrès. Les propriétaires l'ont toujours non-seulement favorisée, mais appelée de tous leurs vœux. Je puis donc dire que, à quelques exceptions près, tous les esclaves de ma commune reçoivent l'instruction religieuse. Les sacrifices que nous venons de nous imposer pour avoir un curé spécial, témoignent de nos dispositions à cet égard. Désormais les instructions religieuses auront lieu sur toutes les habitations, et en outre, régulièrement tous les samedis à l'église. En ce qui concerne la population libre, j'ai la satisfaction de dire que ses sentiments religieux sont on ne peut plus développes. Elle fréquente assidûment l'église et fait personnellement des sacrifices pour l'ornement des autels et la dignité du culte. L'église du Baillif est une do celles qui ont été récemment construites, avec les fonds de chapelles alloués par la métropole.
II
893
15 10