Rapport au Président : États Généraux de Guyane

Page 66

DÉBAT ET PROPOSITIONS DE LA COMMISSION DANS LES BASSINS DE VIE

Bassin de vie Maroni-Mana Donner à la culture sa pleine dimension/ Lien et liant entre disciplines/ mutualisation, pérennité/ les politiques culturelles linguistiques. Fédérer impérativement, créer du lien, communiquer pour donner à l’art sa pleine dimension. Fédérer les acteurs, mais aussi trouver des passerelles entre les différentes disciplines de la culture, sortir du cloisonnement. Faire le lien entre les arts plastiques, la vidéo, la danse, la musique, les arts traditionnels, par exemple Mieux communiquer, identifier les partenaires et les acteurs clés, soutenir la culture à travers des politiques concrètes et pérennes, pérenniser les actions en cours. Mutualiser les lieux et les connaissances, mieux faire circuler les idées, les pensées et les œuvres. Préserver les langues identitaires. Définition les politiques culturelles/ place des objets culturels/ transmission et reconnaissance Avant de poser des objets culturels dans des lieux, il faut un contenu, une politique et des moyens Ainsi, la nécessité de former et de pérenniser la transmission des savoirs Une reconnaissance institutionnelle des savoirs et savoir-faire. Reconnaissance des droits coutumiers

Il y a une obligation à protéger les savoirs au-delà de la Guyane, d’où l’importance de réaliser des conventions internationales ratifiées par la France et l’Union européenne. Comment la Collectivité territoriale de Guyane va prendre en compte le point des droits culturels stipulés dans la loi NOTRé ? Des orientations spécifiques sont demandées pour la Guyane par rapport à la France d’une part, mais il est aussi important, en Guyane, de prendre en compte les préoccupations et spécificités des différentes cultures et des différents territoires, d’autre part.

Permettre à chaque chef coutumier et dans chaque village, d’avoir un pouvoir reconnu avec une certification pour valoriser les savoirs des chefs coutumiers. Cette certification serait reconnue par les institutions. C’est absolument nécessaire. Les évènements de mars avant d’être une action politique, étaient une action sociale. La communauté amérindienne, par la voix de son représentant, demande le soutien actif, plein et sincère de la Guyane, pour avoir le soutien ensuite le soutien de l’Union européenne afin que la France ratifie la convention internationale relative aux droits des peuples autochtones.

68


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.