Rapport au Président : États Généraux de Guyane

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Il existe une réglementation française et celles du droit européen et international sur la protection de l’enfance, qui doit s’appliquer en Guyane Tant que le système Aide Médicale d’État55 et allocations familiales ne sera pas arrêté, il y aura toujours cet appel d’air qui fera que nous aurons toujours besoin d’augmenter les moyens de toutes sortes, plus d’écoles, plus de transports scolaires, plus d’allocations, plus d’aides diverses, plus de routes, plus de moyens de santé sans pouvoir travailler à la qualité Prise en charge des enfants par l’Aide Sociale à l’Enfance qui coûte à la Collectivité territoriale : le salaire de l’assistant familial et l’indemnité selon la situation de l’enfant Différence de culture et de vision de l’autorité parentale selon les populations : la diversité dans la république a un prix Inculquer la culture du contrôle en échangeant les informations entre administrations, la CTG, la CAF, le Rectorat, la Préfecture Vérifier s’il n’y a pas d’autres solutions au placement en famille d’accueil avec les consulats des pays voisins, mais la Collectivité Territoriale de Guyane n’a pas la compétence pour discuter avec un État voisin des situations de ses ressortissants Apparition de maladies qui avaient disparues, certainement liées à l’immigration clandestine et aux conditions de vie des populations : lèpre, typhoïde, tuberculose

Bassin de vie de l’Oyapock

« Les jeunes doivent pouvoir trouver du travail, se former et rêver. Il faut occuper nos jeunes. Dynamiser la vie associative et responsabiliser nos jeunes et moins jeunes pour favoriser la cohésion sociale, donc prévenir la délinquance qui nait de l’inactivité, de l’oisiveté et ensuite nous pourrons parler de répression. » « Le grand banditisme, même si l’Oyapock semble encore épargné, il y a une peur des conséquences de l’orpaillage clandestin. La population n’a pas été préparée aux conséquences : deals, vols, etc. » Inventer des dispositifs pour contrer ces problèmes. Mieux se connaitre, échanger, coopérer pour trouver des solutions communes aux problématiques. Former des éducateurs de rues pour prévenir les dérives diverses liées à la localisation de la Guyane, devenue un carrefour de circulation d’armes, de drogues… Professionnaliser les activités issues du bénévolat. Ces activités doivent être créatrices d’emplois. Le projet du lycée va dynamiser l’emploi. (Internat, cuisine centrale) donc en amont, il faut former les jeunes à ces futurs métiers dont celui de la sécurité Même si la sécurité est une compétence régalienne, il convient de partager les compétences avec l’État français. Il faut faire un recensement en amont pour anticiper les besoins en termes de sécurité. Abroger la loi sur le permis de chasse et remettre en place le permis du port d’armes (permis de chasse différent du permis de port d’armes). Être en possession d’une arme ne veut pas 55 En septembre 2016, environ 18 000 étrangers en situation irrégulière bénéficient de l'Aide médicale d'État (AME) en Guyane Elle vise à permettre l’accès aux soins des personnes étrangères en situation irrégulière au regard de la réglementation relative au séjour en France et résidant, effectivement, sur le territoire français de manière ininterrompue depuis plus de trois mois. Les bénéficiaires de l’AME ne disposent pas de carte Vitale et n’ont pas la qualité d’assurés sociaux. L’AME donne droit à une prise en charge des frais de santé maladie-maternité dispensées tant en médecine de ville qu’à l’hôpital, ainsi qu’au forfait journalier hospitalier. Le demandeur doit pouvoir justifier de son identité et de celle des personnes à sa charge et résider sur le sol français de manière ininterrompue depuis trois mois

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