Rapport au Président : États Généraux de Guyane

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Les différentes constructions de bâtiments ghettoïseraient les quartiers. Il faudrait que les différentes constructions se fassent avec un espace dédié aux jeunes, un lieu favorisant les rencontres et non l’individualité. Le mieux vivre ensemble se cultive et pour cela il faut savoir pointer du doigt ce qui ne va pas et apporter des solutions. Rôles des élus et de l’État La Guyane est un pays émergent en développement, mais elle est en retard sur son statut. Il serait important que l’État prévoie un rattrapage structurel pour la Guyane. Il doit agir en tenant compte des particularités du pays principalement liées aux deux frontières le bordant. La Guyane est encore une colonie. Pour vivre ensemble il faut vouloir vivre ensemble. Cela implique d’avoir des modèles et passer par un changement de statut. Le système actuel nous divise. Des associations œuvrent et travaillent dans le but d’aller vers une unité et pour cela, il faut leur donner les moyens matériels et financiers afin qu’elles fassent face aux différentes difficultés. De même, un intervenant a précisé aussi que ce débat est important, qu’il s’agit des États Généraux, mais que les forces de l’ordre, les représentants de l’État sont absents et ne peuvent bien-sûr pas apporter de réponses.

En conséquence, il faudrait que le peuple agisse seul en prenant des initiatives. Tant que la population guyanaise, dans son ensemble, n’aura pas pris le « taureau par les cornes les résultats ne se verront pas ». Afin de clore le débat sur le rôle des Élus et de l’État, un intervenant vient apporter des propositions : Investir dans la formation professionnelle ou universitaire et favoriser les différentes orientations, Imposer aux entreprises venant de l’extérieur de participer davantage au financement Attribuer des terres aux personnes qui les cultivent inciterait les gens à s’auto-suffire.

Bassin de vie des Savanes « Important et urgent de travailler sur la sécurité des personnes alors que l’on se focalise trop sur la sécurité du territoire. C’est un point primordial ». Où en est la création du commissariat de Kourou ? Il y a 600 légionnaires en Guyane, ce sont les militaires les mieux formés, proposer alors qu’ils interviennent lors des opérations Le fleuve est un passage, le droit français doit être modifié, car la Guyane n’a pas vocation à rester une terre d’accueil sans limite Nécessité d’une politique communale plus restrictive, ce qui permettrait une assiette fiscale plus large La population « dénonce les flux migratoires incontrôlés », « c’est à l’État de garantir le contrôle du flux migratoire aux frontières »

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