Rapport au Président : États Généraux de Guyane

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ville, Madame Linda Afoedini adjointe au maire Saint-Laurent-du-Maroni, Félix Tiouka adjoint au maire Awala Yalimapo. Les élus ; Marie Françoise Martin, Jean-Claude Labrador, conseillers à l’assemblée de Guyane ont animé cette matinée de travail, assistés des personnels cadres de la CTG : Valérie Castor, DGA, Rose Liu, Nadine Beaudi, Directrice, Paul Ho Kon Tiat, Directeur CAIT.

Les participants ont fait plusieurs constats. Les propositions suivantes résument les orientations pour le Projet Guyane Afin de pallier les problèmes d’infrastructures destinés aux jeunes notamment : Rendre obligatoire la construction des lieux de vie dans le cadre des nouvelles constructions d’habitats collectifs : Il conviendrait de contraindre les bailleurs sociaux à mettre en place ces structures, mais surtout en amont, de les prévoir comme essentielles à la cohésion sociale dans les quartiers, dans les communes et dans les bassins de vie Diagnostiquer et mutualiser les moyens existants pour leur fonctionnement. Les acteurs publics, la société civile autour de contrats d’objectifs ou de toute autre forme de contractualisation, s’accorderaient pour mobiliser les moyens humains, matériels et logistiques autant que financiers. Afin de pérenniser les emplois dans le tissu associatif Mettre en place une enveloppe budgétaire, un fonds exclusivement dédié aux associations, leur permettant de fonctionner afin de pallier aux retards de paiements importants des dotations et autres subventions publiques diverses. Les participants ont souligné comme point dur, le fait de ne pas avoir la trésorerie nécessaire pour faire face aux charges diverses et pour le fonctionnement des activités associatives. Pour mettre en adéquation les appels à projets des collectivités et les domaines d’intervention des associations Collectivités et associations devront travailler en amont afin d’élaborer conjointement un programme annuel ou pluriannuel d’intervention Définir un cadre partenarial spécifique entre les associations de l’ouest et le secteur privé/entreprises Les associations participent pleinement au bon fonctionnement de la société, par leur capacité à accompagner notamment les publics jeunes dans leur parcours de socialisation. Dans l’ouest de la Guyane, les associations remplissent pleinement ce rôle, sans pour autant souvent être comprises dans leurs demandes de sponsorisation et d’aides logistiques que certaines entreprises pourraient mettre à leur disposition. Le cadre légal et fiscal existant, permet au secteur privé d’intervenir dans le secteur associatif. Il convient dans ce domaine de structurer des partenariats durables. Améliorer la lisibilité des interventions de chaque collectivité publique en direction des associations Il convient d’organiser à cet effet, une concertation des institutions pour déterminer le périmètre d’intervention de chacune et les moyens que peuvent attendre d’elles les associations

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