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Ensuite vous avez dit qu'aucun individu, aucune nation, n'avoient jamais eu le droit de vendre un homme. Vous n'avez pas même soupçonné la barbarie de ce d é c r e t , et vous l'avez rendu sans remettre ce milliar aux malheureux colons. Vous avez anéanti dans leurs mains, quatre m i l liars de biens fonds qui sont aujourd'hui sans valeur, puisqu'il ne reste plus qu'une population qui, loin de travailler à la prospérité des colonies, a tout renversé, tout anéanti. ( Voyez M. de Saint Venant, p. 147 ). Effaçons de notre souvenir ces jours de deuil et de sang ; ou si les maux qu'ils ont produits, se retracent quelquefois à notre m é m o i r e , que ce soit un motif de plus pour notre r e c o n n o i s s a n c e ,de remercier le c i e l , et le génie tutélaire qui a comblé l ' a b y m e , et relevé les autels de la j u s t i c e , de l'humanité et de la religion ; le rétablissement de l'ordre dans un point si important, a été un de ses premiers bienfaits. Par le décret du 10 prairial an 1 0 , l'esclavage est maintenu conformément aux loix et r é glemens antérieurs à la révolution ; l'importation des Nègres dans les colonies, aura l i e u , conformément aux loix et réglemens existans avant cette é p o que de 1 7 8 9 . R
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un ouvrage récemment
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publié.
Devoit - on s'attendre qu'au lieu d'abjurer une erreur née d'une sensibilité philantropique, trop e x a l t é e , un écrivain, un Français, q u i , dans les