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chers petits amis; vous devez croire que c'est le premier vœu de mon ame; devenez-le par votre sagesse et vos vertus. Méritez l'affection des honnêtes gens, devenez l'ornement de votre patrie, et je ne désire plus rien. » Mes chers petits amis , que je serais heureux, si, contre mon attente, je vivais assez longtemps pour vous instruire par mes leçons, pour hâter et agrandir votre expérience par la mienne ! Combien je serais heureux si, en remplissant tous les devoirs du plus tendre amour paternel, je pouvais tous en faire goûter tous les fruits, et vous faire savourer les délicieux épanchements de l'amitié! Mais si le ciel en ordonne autrement, j'ai la consolante espérance, que des parents, des amis, qui