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elles se trouvaient réunies. Des Indiens, armés de longues perches et de harpons, placés sur les bords du. bassin, empêchaient, par leurs cris et les coups de leurs perches , que les chevaux n'atteignissent la rive; tandis que les gymnotes, effrayées du bruit et de l'agitation c o m muniquée à l'eau , se croyant attaquées , venaient se placer sous le ventre des chevaux, et y faisaient des décharges électriques. L'engourdissement qui en résultait était si profond, que plusieurs de ces pauvres quadrupèdes s'enfonçaient dans l'eau et s'y noyaient; mais bientôt épuisées elles-mêmes de leurs victoires, les gymnotes nageaient vers le rivage, et s'y laissaient prendre sans résistance. Fatiguées et tenues en captivité, elles ne pouvaient