— 320 —
ble, le soumit à un régime de bains aromatisés de feuilles de girofliers et de canneliers, qui opéra une guérison l e n t e , mais s û r e , et sans aucun
inconvé-
nient. Ce monsieur Noyer était une des lumières de la colonie, et en même temps un homme excellent. Chez lui le philanthrope ne le cédait point au médecin : il était le père des malheureux, quêtait pour les pauvres, et au besoin s e serait dépouillé de tout pour les soulager. U n tel homme devait être l'ami de Guisan , et le fut en effet. Au bout de quelque temps, le malade se sentait assez bien pour regretter ses occupations, l'oisiveté lui pesait, il serait reparti pour affronter de nouvelles