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expliquer tous les détails, ce qu'ils acceptèrent en rechignant. La foule les suivait, et paraissait prendre à cette exhibition industrielle le plus vif intérêt, tandis que les administrateurs seuls
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gnaient de ne rien voir ni entendre. Cette inspection dura toute la journée. Le soir, aux lumières, on se transporta dans la sucrerie, et Guisan en profita pour faire mettre en mouvement le moulin à cannes. Mais à peine cette superbe machine eut-elle commencé à fonctionner, que le colonel Fitz-Maurice prit la fuite à toutes jambes, avec tous les signes de la terreur : il s'était laissé persuader que la grande roue ne saurait tourner sans que le bâtiment tout entier s'écroulât comme un château de cartes.